lundi 25 septembre 2006

Hibernation

C’est effectivement la question du moment !

Les tortues terrestres Hermanni doivent passer plusieurs mois en hibernation. Cela leur permet de ralentir leur métabolisme en attendant les jours meilleurs du printemps.

Suivant l’âge, elles passent ainsi de deux à quatre mois dans un état de sommeil avancé, consommant leur réserve de graisse accumulée tout au long de l’année.

Pour les personnes habitant dans le Sud, pas de problème. Les tortues gèrent elles-mêmes leur hibernation, choisissant leur moment et l’endroit le plus propice pour s’endormir. Tout se passe évidemment en plein air.

Par contre, pour ceux qui n’ont pas la chance d’habiter dans le Sud, c’est un peu plus compliqué…

Pour une hibernation réussie, il faut quelques ingrédients indispensables :

  • Une température stable inférieure à 9°C et supérieure à 1°C
  • Un taux d’humidité stable

Il faut également préparer l’hibernation : l’animal doit stopper toute alimentation une dizaine de jours avant de s’endormir et ce afin de vider complètement son système digestif.

Enfin, il faut trouver la bonne méthode !


Tout est possible à condition de respecter scrupuleusement les conditions énumérées ci-dessus :

  • Une hibernation semi-naturelle protégée : l’animal s’enterre pour hiberner et l’on protège cet endroit par de la paille et une bâche. L’avantage évident de cette méthode est de respecter le rythme de la tortue. L’inconvénient résulte du fait qu’il n’est pas toujours aisé de repérer l’endroit où elle s’est enterrée. De plus, une mauvaise protection expose l’animal au gel et donc à de sérieuses lésions, voire même à la mort.
  • Une hibernation en caisson isolé et enfoui dans le sol ou protégé du gel par un radiateur d’appoint. Voici quelques exemples :



Mis à part l’hibernation naturelle, je pense que c’est la meilleure méthode, mais il faut la place

  • Une autre méthode consiste à mettre les tortues dans un frigo, tout en veillant à ventiler celui-ci régulièrement pour maintenir un apport régulier d’air frais.

  • Enfin, on peut également préparer des caisses d’hibernation et les placer dans une pièce fraiche (cave, grenier, garage, etc). La caisse peut être en bois (caisse à vin par exemple) et remplie d’une quinzaine de cm de substrat adéquat (terre de bruyère par exemple). Le substrat sera ensuite recouvert de feuille morte. Enfin, il n’est pas inutile de protéger l’accès de la caisse par un grillage.


    Personnellement, j’ai opté pour cette dernière méthode qui est vraisemblablement la plus simple. Les caisses sont prêtes et maintenant, j’attends que la température de la cave descende à 7°C pour y placer mes protégés.

samedi 23 septembre 2006

Les vancances sont terminées

Voici bien longtemps que je n'ai plus compléter ce blog. Les vacances ont été prenantes, la rentrée encore plus...

Pourtant, les trois petites vont bien: elles ont bien profité de la canicule de juillet, beaucoup moins apprécié le temps pourri d'août et goûtent avec joie le redoux de septembre.

Pendant les vancances, nous avons eu la chance de rendre visite au centre d'hébergement de l'association "Tortues Passion" à Vergèze.



Merci encore à toi, Marion, pour la gentillesse de ton accueil! Vous faites vraiment un super boulot pour les tortues! Bravo!

A la fin de notre séjour camarguais, nous avons fait un détour vers le Var pour aller visiter le village des tortues de Gonfaron



Les enfants ont adoré cette visite; Marie est même tombée amoureuse des tortues "étoile".

Pour le moment, nos trois protégés vont bien et moi, je commence à m'inquiéter pour leur première hibernation...

Je vous tiendrai au courant de cette question dans quelques jours...

A bientôt!